Je jardine sans polluer et je protège la biodiversité

C’est en laissant faire la nature que se développent une flore et une faune locales plus diversifiées. Vous serez surpris de constater la présence de nouvelles fleurs qui n’ont rien à envier à celles que l’on achète communément.

Retenez ces 5 conseils essentiels

  • Associez certains végétaux : les plantes aromatiques (lavande, thym, sauge, etc.) exercent une certaine protection des plantes voisines contre les insectes ravageurs.
  • Variez les plantes cultivées chaque année pour rompre le cycle de développement des parasites et limiter leur contact avec les cultures auxquelles ils s’attaquent. L’idéal, si la taille du jardin le permet, est d’attendre 3 à 5 ans selon les plantes.
  • Ne serrez pas trop les plantations et taillez régulièrement les haies et les arbustes pour faire pénétrer la lumière afin d’éviter la stagnation d’eau après la pluie et le développement des maladies.
  • Couvrez le sol avec du paillage pour éviter le développement des mauvaises herbes et éviter l’évaporation trop rapide de l’eau en plein été.
  • Enfin, utilisez du compost ou du fumier pour améliorer la fertilité du sol et renforcer la résistance des cultures en nourrissant les plantes.

Donnez un petit côté sauvage à votre jardin

  • Adoptez la tonte haute (6 à 8 cm), qui renforce l’enracinement du gazon et sa résistance à la sécheresse, et permet d’empêcher la germination de graines indésirables et le développement de la mousse.
  • Laissez l’herbe et les fleurs vagabondes esthétiques (rose trémière par exemple) se développer dans les allées gravillonnées en terre battue, ou entre les pavés : elles prendront la place des herbes indésirables.
  • Créez des espaces favorisant la biodiversité et la présence de certains insectes ou animaux ennemis des ravageurs donc très utiles au jardin. Par exemple, aménager des coins de végétation dense, des haies fleuries, des mares ou créer des abris plus spécifiques : nichoirs et mangeoires pour les batraciens et les oiseaux, petit muret en pierre pour les lézards.

Économisez l’eau

  • Arrosez le matin ou le soir, l’évaporation de l’eau sera moins importante qu’aux heures les plus chaudes.
  • Installez un récupérateur d’eau de pluie, réputée meilleure pour le jardin, car elle ne contient pas de chlore ni calcaire.
  • Récupérez l’eau utilisée pour laver vos légumes ou l’eau de cuisson des aliments comme les pâtes ou les pommes de terre, pour arroser vos fleurs et vos plantes en pot. Certaines eaux de cuisson peuvent être très bénéfiques pour vos plantes.

Favorisez la biodiversité

Retrouvez des conseils en vidéo pour favoriser la vie de nombreuses espèces, avec la youtubeuse Marie Wild et le ministère de la Transition écologique :

  • Créons un tas de pierre dans le jardin
  • Découvrons les bénéfices d’un point d’eau dans un jardin ou sur un balcon
  • Diversifions les plantes dans nos jardins et sur nos balcons
  • Installons des hôtels à insectes
  • Laissons une partie de notre jardin à l’état naturel
  • Replantons des haies champêtres
  • Découvrons l’importance du bois mort dans un jardin
  • Installons des gîtes pour petits mammifères et des nichoirs pour oiseaux

ADHÉRER A LA CHARTE DES JARDINS NATURELS SENSIBLES

Nous encourageons donc toutes les initiatives individuelles pour la biodiversité : chacun est invité à signer  la charte d’engagement des particuliers pour les jardins ou balcons via l’opération « jardin naturel sensible » menée par le Conseil départemental : www.essonne.fr/cadre-de-vie-environnement/patrimoine-naturel/formulaire-jardins-naturels-sensibles-particuliers/

 

Les espaces publics biévrois sont entretenus sans pesticides et sans engrais chimiques.
La Commune a mis en place  la gestion différenciée des espaces verts. Ce mode de gestion est plus respectueux de l’environnement, écologique, en alternative à la gestion horticole intensive et qui s’adapte à l’usage des lieux. Cela permet d’allier l’agrément à la protection de l’environnement et de la biodiversité.

 

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